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D'ici 2020, la Chine va se doter d'un grand système de "crédit social" et à l'heure où nous écrivons ces lignes cet outil de mesure social est déjà opérant dans plusieurs de ses provinces. Un bon score permettant d'obtenir de meilleures locations de voitures ou d'appartements, des crédits avec de meilleurs taux ou bien l'accès à certains sites de rencontres. Le mauvais score étant pour sa part sanctionné par des privations de droits, des interdictions de prendre le train ou l'avion.

Ce système, tout droit issu d'un scénario d'anticipation, nous interroge sur la place que les notes ont prisent et leur importance de nos jours, qu'elles soient dans les applications de nos téléphones ou dans nos écoles.

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Ainsi, nous allons essayer d'apporter des éléments de réponse à travers l'analyse de la controverse des notes chiffrées à l'école s'étant déroulée de 2014 à 2015. Elle s'inscrit dans la lignée des lois Peillon visant la transformation de l'école.

Cependant, l'idée de remplacer la notation chiffrée, dont la mise en place sous la forme que l'on lui connait (de 0 à 20) remonte à 1890, n'est pas nouvelle. En effet, dans les années 1970, au lendemain de mai 68, le gouvernement avait déjà essayé de remplacer ce système par un autre avec avec des lettres (allant de A+ à E, avec 10 graduations au total) sans parvenir, toutefois, à de réels résultats.

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Evolution médiatique de la controverse

Ce graphique a été obtenu via l’outil de recherche du site « Europresse ». Il représente la récurrence médiatique des termes « notes » et « école ». Il a été obtenu en utilisant les critères suivants :
Mots clés : « notes écoles »
Période : « Dans toutes les archives »
Contenu : « France – Presse nationale »

 

En analysant le graphique, nous pouvons constater un très fort pic médiatique pour l’année 2014, ce qui correspond une année chargée sur la problématique des notes, avec notamment, l’annonce de Benoit Hamon de son désir de réformer le système de notation, la conférence nationale sur l’évaluation des élèves et les deux journées de débats organisées sur l’évaluation des élèves.
Cependant, nous pouvons remarquer que ce sujet n’est pas nouveau. On peut, en effet, voir que la récurrence médiatique est forte dans la presse nationale française depuis les années 1998 avec de 300 à 400 articles produits en moyenne par an. L’on peut néanmoins voir que deux pics médiatiques principaux émergent, celui de 2014 et celui de 2004/2005.

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